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EN DÉCALAGE...Blog du pingouin dépressif
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27 novembre 2007

Sublime évitement

Foule

Des corps se frôlent,
se croisent et se décroisent.
Des milliers, des milliard par jour.

Un fourmillement,
un essain d'abeilles
où je te pique du regard,
où je te tourne autour,
où tu ne te vois pas.

A la recherche
d'un je ne sais quoi,
d'un je ne sais qui.

Un corps, puis deux, puis trois.
Un corps et son regard,
qui se noient dans la masse noire,
qui s'éloigne, qui disparaît.

Pas de rencontres, pas d'accès.
Il reste l'inexplicable.
Il reste le frôlement et le regard.
Des corps se frôlent.

Sublime évitement.

(poème de 2001/Merci au blog "En route pour la joie" dont
l'article du 23 novembre a fait resurgir ce vieux poème)

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Commentaires
C
Je suis honoré.<br /> Il méritait de resurgir ce poème !
K
Troublantes sensations au cœur de la foule… toujours…<br /> Joli poème.
L
... pour ton commentaire, ça m'a permis de décourvir ton blog qui me plait beaucoup! si tu me link, je te link!
M
Parfois, on passe la vie à se frôler, alors qu'on préférerait une étreinte...Mais, parfois aussi l'intensité d'un regard suffit...Alors, on ne sait plus trop...
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