27 novembre 2007
Sublime évitement
Des corps se frôlent,
se croisent et se décroisent.
Des milliers, des milliard par jour.
Un fourmillement,
un essain d'abeilles
où je te pique du regard,
où je te tourne autour,
où tu ne te vois pas.
A la recherche
d'un je ne sais quoi,
d'un je ne sais qui.
Un corps, puis deux, puis trois.
Un corps et son regard,
qui se noient dans la masse noire,
qui s'éloigne, qui disparaît.
Pas de rencontres, pas d'accès.
Il reste l'inexplicable.
Il reste le frôlement et le regard.
Des corps se frôlent.
Sublime évitement.
(poème de 2001/Merci au blog "En route pour la joie" dont
l'article du 23 novembre a fait resurgir ce vieux poème)
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